Martineau et Lemaire s’inclinent en quarts de finale; les jeunes athlètes de boccia concluent les compétitions individuelles avec des apprentissages clés à Poznan, en Pologne
Ottawa, Ont. (28 juin 2024) – Le Challenger mondial de boccia de Poznan a été une belle occasion pour trois jeunes athlètes de moins de 23 ans de l’équipe nationale canadienne de concourir et de représenter leur pays sur la scène mondiale. Alexandre Lemaire (Kingsey Falls, Qc), Marylou Martineau (Québec, Qc) et Olivier Roy (Québec, Qc) ont pris part aux compétitions individuelles cette semaine, qui précèdent la compétition de double BC3 qui commence samedi pour Lemaire et Martineau.
Lemaire a terminé deuxième de son groupe pour avancer aux rondes éliminatoires où il a battu le Belge Arno Van Praet, par la marque de 4-2. Lemaire a bien commencé le match avec un long lancer lors de la première manche qui lui a assuré deux points pour débuter. Lors de la troisième manche, il a tenté un lancer similaire de son côté du terrain à environ 7 mètres, alors que Van Praet a commis une erreur en poussant la balle de son adversaire vers l’avant, ce qui a finalement coûté la victoire au Belge.
En quart de finale, Lemaire s’est ensuite incliné face au Britannique William Arnott qui s’est tout récemment qualifié pour les Jeux paralympiques de Paris 2024.
Lemaire a tout de même gardé sa motivation : « J’ai beaucoup appris pendant cette compétition. Par exemple, comment ne pas me laisser intimider par l’adversaire et le point de contact parfait pour mes déplacements. Mon prochain objectif ? Maintenant que j’ai atteint les quarts, j’aimerais atteindre les demi-finales la prochaine fois. »
Martineau a battu l’athlète classé premier du groupe B, Rehab Almgbal, de l’Arabie Saoudite, par la marque de 6-4 et est passée aux quarts de finale où elle a perdu contre la partenaire BC3 d’Arnott, Sally Kidson, 2-6. Martineau a fait un effort remarquable pour garder le match contre Kidson à sa portée. Une très bonne première manche a donné le ton lorsque Martineau a déplacé les deux balles de Kidson qui étaient les plus proches du cochonnet, pour ensuite marquer son premier point. Kidson a répliqué lors de la deuxième manche pour marquer quatre points, ce qui a ultimement fait la différence. En troisième manche, Martineau a tenu bon, chaque concurrente marquant un point, mais la marge était trop grande à rattraper en quatrième manche.
Roy était le plus jeune du groupe à 21 ans et il a été confronté au plus grand nombre d’athlètes dans le groupe masculin BC2. Un total de 18 hommes composaient cette catégorie, avec six poules dans la compétition. Roy n’a pas pu se sortir d’un groupe C très compétitif, où les deux autres ont ensuite avancé après les rondes éliminatoires jusqu’aux quarts de finale. C’était la première compétition internationale senior de Roy, ce qui lui a apporté une immense joie et gratitude : « Merci à Boccia Canada de m’avoir permis de me mesurer aux meilleurs au monde dans ma catégorie. Cette compétition m’a aussi permis d’apprendre sur quoi je dois travailler pour les futures compétitions ! »
Revoyez le match de quart de finale de Lemaire ici et suivez la prochaine portion de la compétition via la webdiffusion ici.
Les résultats et l’horaire peuvent être consultés ici tout au long de la compétition.
À propos de Boccia Canada
Boccia Canada est le « maître d’œuvre » de l’Association canadienne de sports pour paralytiques cérébraux (ACSPC), l’organisme national de sport qui régit le boccia, un sport paralympique. Boccia Canada s’efforce d’offrir aux athlètes et aux individus, quels que soient leur âge et leur niveau d’aptitude, la chance de pratiquer un sport paralympique unique. Nous menons, développons et bâtissons le boccia de la base jusqu’à la formation de champions du monde, et nous collaborons avec des partenaires pour accroître la participation des Canadiens ayant des handicaps physiques dans le sport.
À propos du boccia
Le boccia est un sport paralympique de précision et de stratégie similaire au boulingrin ou au curling qui est pratiqué par des athlètes ayant une paralysie cérébrale, une dystrophie musculaire ou une déficience connexe. Il s’agit de l’un des deux seuls sports paralympiques n’ayant pas d’équivalent olympique. Les athlètes concourent dans l’une des quatre catégories existantes, en fonction de leur niveau et de leur déficience : BC1, BC2, BC3, BC4, BC5, et ouverte.
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